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LES TÉMOIGNAGES DE 70 ERGOTHÉRAPEUTES COMME BOUGIE D'ALLUMAGE À L'UQTR POUR UN PROJET QUI VISE LE MIEUX-ÊTRE DES AÎNÉS

Une équipe de chercheurs de l’Université du Québec à Trois-Rivières1 travaille actuellement au codéveloppement d’un outil visant à repérer, dénoncer et contrer la maltraitance organisationnelle subie par plusieurs aînés dans le continuum des soins de santé du Québec dont au sein des CHSLD et des services en maintien à domicile. En effet, comme il n’existe aucun outil développé jusqu’à maintenant pour contrer cette forme de maltraitance, le développement de celui-ci visera à terme de bien identifier ses causes et ses sources, en plus d’offrir différentes solutions afin d’y remédier.

Mené par Marie-Josée Drolet, professeure-chercheuse au département d’ergothérapie de l’UQTR, le projet est maintenant, grâce à l’appui de la Fondation de l’UQTR, au stade de la campagne de sociofinancement avec la création du Fonds pour le mieux-être des aînés. Aussi, cette campagne, qui se poursuit jusqu’au 1er décembre prochain, vise un objectif de 25 000 $. Cet objectif sobre en soi considérant l’importance du sujet à l’étude, permettra de poursuivre les travaux des chercheuses et viendra servir de levier pour la recherche de subventions auprès d’organismes subventionnaires.
Photo : Marie-Josée DroletLorem ipsum

Le président de l’Ordre, M. Alain Bibeau, souligne :

« Je salue cette initiative de recherche inédite entreprise par cette équipe de recherche d’envergure composée de cinq chercheuses ergothérapeutes. La pertinence de leurs travaux est évidente, ces derniers s’inscrivant directement dans la foulée des changements législatifs des dernières années visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés en situation de vulnérabilité. Cette pertinence est d’autant plus importante que le contexte actuel de la crise sanitaire a mis au grand jour encore plus cruellement des situations intolérables et inacceptables dévoilant ainsi tout le travail qu’il reste à faire pour contrer cette maltraitance. »

La genèse de ce projet repose sur les témoignages de plus de soixante-dix ergothérapeutes cliniciens et gestionnaires qui travaillent auprès des aînés dans le réseau public et privé de la santé. En effet, ces ergothérapeutes ont à l’origine pris part à des entretiens qualitatifs pour discuter des enjeux éthiques qu’ils vivent dans leur pratique professionnelle concernant la maltraitance.

Enfin, dans sa mission de protection du public, l’Ordre considère que ce genre d’initiative de recherche doit être encouragée, car elle pourrait permettre le développement de solutions porteuses pour l’avenir.

Marie-Josée Drolet, erg., Ph. D., professeure au département d’ergothérapie de l’UQTR. Ergothérapeute, éthicienne et chercheuse principale dans ce projet
Marie-Michèle Lord, erg., Ph. D., professeure au département d’ergothérapie de l’UQTR 
Mélanie Ruest, erg., Ph. D., postdoctorante au département d’ergothérapie de l’UQTR
Chantal Viscogliosi, erg., Ph. D., professeure à l’École de réadaptation de l’Université de Sherbrooke
Chantal Pinard, erg., M. Sc., professionnelle de recherche à l’UQTR

En savoir plus :

Vidéo de présentation du projet

Article sur le projet

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L’Ordre des ergothérapeutes du Québec a comme mission d’assurer la protection du public. À cet effet, l’Ordre encadre l’exercice de la profession et soutient le développement des compétences des ergothérapeutes favorisant ainsi la qualité des services. L’Ordre valorise également l’ergothérapie dans l’intérêt du public.