Dans une optique d’améliorer les services actuels et pour répondre efficacement à la croissance projetée des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ou un autre trouble neurocognitif (TNC) majeur, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) du Québec s’est doté d’orientations visant à promouvoir le dépistage précoce de cette clientèle et à assurer un suivi adapté tout au long de la maladie. Le MSSS s'affaire présentement à finaliser la 3e phase de ses orientations, parmi lesquelles figurent notamment la promotion de la santé et de la réserve cognitive.
Toujours dans ce désir de collaborer activement au bon déploiement des orientations ministérielles sur les TNC majeurs et en cohérence avec sa position émise en 2017 quant à la nécessité d’assurer une offre de services adaptée aux aînés ayant un TNC et à leurs proches aidants, l’OEQ, par le biais de la présente prise de position, a porté à l’attention de la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais et de la ministre de la Santé et des Services sociaux Danièle McCann, un pan du déploiement des services à cette clientèle encore peu connu au Québec, et des plus prometteurs : la réadaptation cognitive.
Si l’entraînement cognitif et la stimulation sont deux modalités reconnues pour améliorer la santé cognitive en améliorant l’efficacité des zones saines du cerveau, il est, en revanche, clairement constaté dans la littérature scientifique que ces deux modalités ne démontrent aucun effet sur l’autonomie fonctionnelle, alors que cet enjeu est présent chez toutes les personnes ayant un TNC majeur. Pour ces personnes, les interventions doivent donc aller au-delà de la promotion de la santé et de la réserve cognitive. C’est ce que fait la réadaptation cognitive. Pour en savoir davantage à ce sujet, vous êtes invités à consulter la prise de position de l'Ordre.
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